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Symptômes des troubles neurologiques fonctionnels et de conversion :

un guide pour les patients - Français

 

Hemi

Syndrome Régional Douloureux Complexe

Définition du SRDC : 

 

Un syndrome qui se développe après un événement déclencheur douloureux, qui n’est pas limité à la distribution d’un seul nerf périphérique, et qui est apparemment disproportionné par rapport à l’événement déclencheur. Il est associé dans une certaine mesure à l’apparition d’un œdème, de changements de flux sanguin dans la peau, de sudation (transpiration) anormale dans la région douloureuse, ou d’allodynie ou d’hyperalgésie.

 

 

 

Critères diagnostiques (2 sur 4 doivent être remplis) :

 

1. La présence d’un événement déclencheur douloureux, ou une cause d’immobilisation.

 

2. Douleur continue, allodynie, ou hyperalgésie disproportionnée par rapport à l’événement déclencheur.

 

3. Présence, parfois, d’un œdème, de modification du flux sanguin dans la peau, de sudation (transpiration) anormale dans la région douloureuse.

 

4. Ce diagnostic est exclu par l’existence de maladies qui expliqueraient autrement la douleur et la dysfonction.

 

 

Termes :

Œdème : Gonflement

Sudation : Habituellement liée au changement de couleur, ou à un changement de flux sanguin.

Allodynie : Décrit une réponse douloureuse à un stimulus normalement non douloureux. Par exemple si le frottement de la peau contre les draps du lit est douloureux.

Hyperalgésie : Sensibilité augmentée à des stimuli qui sont normalement douloureux.

 

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Le syndrome régional douloureux complexe (SRDC) ou algoneurodystrophie renvoie à des douleurs dans un membre ou plus, qui se manifestent dans différentes situations, mais particulièrement après une blessure physique, y compris une brûlure. Ce phénomène peut être déclenché par d’autres choses, comme des problèmes mineurs des tissus mous, le syndrome du canal carpien par exemple.

 

Le syndrome régional douloureux complexe (SRDC) était appelé dystrophie sympathique réflexe, mais il ne l’est plus car on sait désormais que ce n’est pas uniquement le système nerveux sympathique qui est perturbé dans ce syndrome.

 

Le SRDC de type 1 apparaît en l’absence de blessure nerveuse. Le SRDC de type 2 est défini comme le même syndrome, mais apparaissant chez un patient qui a eu une blessure d’un nerf.

 

Le SRDC de type 1 a été défini de la manière présentée ci-dessous par l’association internationale pour l’étude de la douleur (voir ci-dessous l’explication de quelques éléments spécifiques)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Certains patients développent des douleurs dans un membre sans gonflement ni changement de couleur ; il y a un débat actuel pour savoir si ces patients souffrent du syndrome régional douloureux complexe (SRDC)  ou non. Si ce n’est pas le cas, ils souffrent alors de quelque chose de très similaire, qui nécessite probablement le même type de traitement.

 

Le syndrome régional douloureux complexe (SRDC)  est un sujet compliqué auquel il est difficile de faire honneur sur ce site. Pour plus d’information à ce sujet et de discussion, je vous recommanderais de télécharger l'article en haut à droite (en anglais).

 

Certaines personnes qui lisent ceci se demanderont ce que fait le syndrome régional douloureux complexe (SRDC) sur un site internet dédié aux patients qui souffrent de symptômes fonctionnels. La raison pour cela est qu’il y a :

 

1. Une véritable maladie neurologique handicapante, qui se manifeste en l’absence d’une pathologie structurelle facilement définissable.

 

2. Beaucoup de patients atteints du syndrome régional douloureux complexe (SRDC) ont une sensibilité altérée (qui ne peut pas être expliquée sur la base d’une maladie et qui possède des similarités avec les symptômes sensitifs fonctionnels).

 

3. Les patients atteints de syndrome régional douloureux complexe (SRDC) vivent fréquemment une faiblesse de leur membre, souvent de manière dissociative. Par exemple, certains patients peuvent trouver que leur membre est bizarre, comme s’il ne leur appartenait pas. Quand on examine le membre, la faiblesse n’est cliniquement pas distinguable de ce qui peut être observé dans le cadre d’une faiblesse fonctionnelle. Occasionnellement, les patients souffrants de SRDC développent des troubles du mouvement, la plupart du temps une dystonie fixée. Cette dernière est souvent associée à une blessure mineure également.

 

4. Pour certains patients, un des plus importants facteurs de perpétuation de leur syndrome régional douloureux complexe (SRDC) peut être l’immobilisation et l’absence de mouvement. Cela n’est pas surprenant étant donné le caractère douloureux du SRDC. Cependant, il est possible que moins le membre bouge, plus il devient douloureux et moins il a tendance à être utilisé, etc. etc.

 

Il y a plus d’information sur ce sujet sur la page de la douleur et sur la page de la physio.

 

Il existe des changements biologiques certains dans le cas du syndrome régional douloureux complexe (SRDC), mais il en existe également chez les patients souffrant de symptômes fonctionnels ; ces deux maladies ont donc certainement plus en commun que ce qu’on pense.

 

Il y a beaucoup de traitements médicamenteux et d’interventions potentielles mais le soutien semble croissant.

 

 

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